Grégoire Villette, Mastère en Droit

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Grégoire Villette, Assistant de Justice au Tribunal Administratif de Versailles

Bonjour Grégoire ! Peux-tu nous raconter les étapes de ton parcours ?

J’ai effectué ma scolarité primaire et secondaire à Romorantin où j’ai fréquenté l’école des Tuileries, le collège Maurice Genevoix, et enfin le lycée Claude de France. Après un Bac S, je me suis orienté vers une classe préparatoire PCSI, mais trouvant cela trop abstrait, je me suis réorienté vers des études de droit. J’ai effectué ma L1 à l’Université d’Orléans, puis le reste de mon parcours en droit à l’Université Paris II – Panthéon Assas où j’ai obtenu un Master 2 en Droit public de l’économie, un diplôme universitaire en analyse économique du droit, ainsi que l’examen d’entrée à l’école du barreau. Dans la suite de mes études juridiques, j’ai suivi le Mastère spécialisé Droit des Affaires Internationales et Management à l’ESSEC.

 

Pourquoi avoir choisi de rejoindre Du Loir-et-Cher aux Grandes Écoles ?

Tout d’abord, je me sens profondément Loir-et-Chérien, là se trouvent mes racines, mon histoire familiale. Je n’ai donc aucun de mal à m’identifier aux jeunes qui se trouvent dans la situation dans laquelle je me trouvais il y a dix ans de cela. Si j’ai eu, pour ma part, la chance de bénéficier du sillage déjà tracé par mes frères et sœurs, j’ai bien conscience que cela n’est pas le cas de tous. Et pourtant, le Loir-et-Cher est une terre de talents, au moins tout autant que les autres territoires de France. Je sais aussi qu’il n’est pas toujours facile de se lancer, c’est pourquoi je pense qu’il peut être rassurant pour un jeune lycéen d’être accompagné dans son orientation mais également dans ses premiers dans la vie parisienne ou dans toute autre ville plus grande que Romorantin, Vendôme ou même Blois. Enfin, c’est également l’opportunité de reprendre contact avec de vieilles connaissances et de contribuer ensemble à dynamiser ce beau territoire qu’est le Loir-et-Cher.

 

Peux-tu nous dire un mot sur ton territoire d’origine ? 

Je suis un pur produit du Loir-et-Cher :

– Solognot de naissance, j’ai grandi à Romorantin, “capitale” de la Sologne, région forestière et giboyeuse, parsemée ça et là de maisons de briques à colombages. Je ressens d’ailleurs toujours la même émotion lorsque je descends du train à Salbris, et que je sens cette odeur de humus et de feu de bois typique à la Sologne ;

– Je suis originaire de la vallée du Cher du côté de ma mère, mes ancêtres s’étant fixés à côté de Montrichard pour s’adonner à la viticulture. Si la Sologne est bien plate, la vallée du Cher est plus vallonnée, avec ses nombreux coteaux dans lesquels ont pu être creusées des maisons troglodytes ;

– Enfin, je suis également originaire de la vallée du Loir de côté de mon père ; il s’agit du pays de Ronsard, également vallonné, bien que bordé au Nord par les grandes plaines de Beauce. Le Loir-et-Cher, c’est donc un département présentant une diversité de paysages, dont je peux témoigner, qui présente un patrimoine culturel exceptionnel, ainsi qu’une certaine douceur de vivre.

 

Si tu avais une chose à dire aux lycéens aujourd’hui ?

1- N’ayez pas peur d’essayer, il est possible de se tromper, mais on finit toujours par y arriver.
2- N’ayez pas honte de venir du Loir-et-Cher, ne cherchez pas à le gommer, vous pouvez être fiers d’où vous venez, et des valeurs que vous portez.
 
 
Ta citation préférée ?
 
“Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements qu’ils portent sur les choses (…)”.
Epictète
 
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