Camille Marquis, SciencesPo et Ecole Nationale de la Magistrature

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Bonjour Camille ! Peux-tu nous raconter les étapes de ton parcours ?

Après l’obtention en 2011 de mon baccalauréat au lycée Claude de France de Romorantin, j’ai réussi le concours de Sciences Po. J’ai donc été à Paris pour y effectuer mon Collège Universitaire, en me spécialisant en économie et en politique monétaire. Après une année à la Bucerius Law School de Hambourg (en Allemagne), j’ai ensuite intégré l’Ecole de droit de Sciences Po. Cette formation d’excellence m’a permis de réussir dès mon M2 le concours de l’une des plus belles écoles de la République, l’Ecole Nationale de la Magistrature. La formation à l’ENM, composée de stages en France et à l’étranger ainsi que de cours à Bordeaux, a été littéralement passionnante. A l’issue, je suis devenu magistrat de l’ordre judiciaire, aujourd’hui en poste en tant que substitut du procureur de la République.

Pourquoi avoir choisi de rejoindre Du Loir-et-Cher aux Grandes Écoles ?

J’étais de ceux au lycée qui pensaient, à tort, devoir faire face à un plafond de verre indépassable, jusqu’à ce qu’une professeure me dise un jour en réunion parents-profs d’essayer le concours de Sciences Po, «essayez, vous n’avez rien à perdre ». J’ai choisi de rejoindre cette association parce qu’elle s’adresse à toutes celles et tous ceux qui, par erreur, s’imaginent comme je le fis que leur situation géographique Loir-et-Cherienne pourrait être un obstacle à leur admission au sein d’une grande école. C’est au contraire un atout et une chance.
 

Peux-tu nous dire un mot sur ton territoire d’origine ? 

Mon territoire d’origine, par ses paysages, son architecture, sa culture, est marqué du cœur de la Sologne aux rives de Loire par l’histoire de France. C’est ce qui fait d’elle sa richesse et son aura.
 

Si tu avais une chose à dire aux lycéens aujourd’hui ?

Essayez : qu’avez vous à perdre ?
 
Ta citation préférée ?
 

« Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ».

 
 

 

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